Reporter adoré des téléspectateurs pour ses directs brefs et percutants et son célèbre clin d’oeil, Jamison débarque dans une petite ville où se déroule un « miracle ». La ville sans routes, signé Joe Siple, est un roman tendre et subtil où l’on croise, dans le sillage du fragile journaliste, des personnages tous attachants : une petite fille espiègle élevée par ses grands-parents, une jeune femme dont le père est dans le coma, une adorable veuve cuisinière hors pair, un peintre excentrique, un « alpiniste » fantasque et…un « chasseur de fantômes ». Que s’est-il passé à Sparkling Pond, commune en outre dépourvue de pierres tombales ? « Miracle » ou supercherie ? Jamison mène l’enquête et la fin de ce récit déconcertera assurément le lecteur…Voici quelques extraits :
Extraits
— Un groupe de personnes derrière elle et dont tous les membres portaient des t-shirts Équipe de Dieu se lancèrent dans un chant sourd et sinistre ; il n’aurait pas détonné pour accompagner une cérémonie de sacrifice. Aspen sursauta en réalisant que la victime, c’était elle.
— Aspen mit sa tête sur la poitrine de son père. Elle sentit les battements apaisants de son coeur contre sa joue. Elle tenta de synchroniser son coeur avec le sien. Peut-être que leurs coeurs pouvaient battre à l’unisson. Peut-être qu’alors, elle pourrait lui insuffler de la force. Peut-être alors qu’elle pourrait le faire revenir et le garder dans sa vie un peu plus longtemps. Juste assez pour que « je ne peux pas » devienne « Rédemption ».
— Jamison repensa à son enfance. Il avait été l’enfant sans père, l’enfant à la mère droguée, l’enfant qui restait dans l’ombre et passait son temps à étudier et à travailler pour avoir un jour un travail pour lequel on ne l’embaucherait peut-être jamais. « Si j’ai été aimé un jour, je ne m’en suis pas rendu compte ».
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