Chrysalide

UN RÉCIT BOULEVERSANT. LE DESTIN BASCULÉ D’UNE ADOLESCENTE DONT LE MONDE EST DÉVORÉ PAR LA GUERRE.

Pascale Privey est une alchimiste. Entre ces pages coup de poing, elle transforme en sentiments et en lumières, les horreurs et l’absurdité des conflits humains. La question vous prend au ventre : quel choix Imane fera-t-elle ?

C’est comme au crépuscule. Quand la Terre, noyée d’ombre et de lumière, mélange à les confondre, le rouge et la poussière.
Imane est au début, pourtant, juste au commencement de sa vie. Maigre et joyeuse, elle virevolte. Elle veut grandir et qu’on arrête de lui dire que c’est déjà fait. Alors vient la tempête, comme elle vient dans les déserts, la tempête du crépuscule. Le rouge et la poussière, le sang et la sueur. Une armée d’hommes. Des spectres noirs.
C’est un nom, au milieu d’autres noms chéris, qui éclaire Imane dans la grande nuit : Ocalan, une fois. Ocalan, deux fois.
Rien ne ressemble tant au crépuscule que l’aurore. Imane, sur le fil de l’enfance, à feu et à sang, marche effrontément vers le jour qu’elle va forcer à naître. On verra bien ce qu’il sera.
Quand on lui demande ce qui l’a poussée à écrire Chrysalide, Pascale Privey répond : Honnêtement ? Plein de raisons différentes. Il y a une part de hasard – j’ai dix idées de roman par mois et pas toujours l’occasion de me mettre à écrire. Aussi, une espèce de nécessité intérieure. Mon récit est ancré dans l’actualité mais je voulais lui donner une résonance plus générale – parce que sous le traitement réservé à une gamine donnée, en un lieu et un temps donnés, se joue quelque chose d’universel. C’est une histoire qui se vit de l’intérieur et qui se nourrit de mes expériences également.».
Un bijou de livre qu’on lit en pleurant, à mettre en clé de voûte des bibliothèques.